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House of Music


Rock en Seine 2013

Publié par Briac Subrin-Bigot sur 30 Août 2013, 14:41pm

Catégories : #Concerts

Rock en Seine 2013

Les 23, 24 et 25 Août avait lieu, sur le Domaine National de Saint-Cloud aux portes de Paris, le festival Rock en Seine qui réunissait comme chaque année, des grosses têtes d’affiches et des artistes en devenir. Récit de trois jours qui ont tenu leurs promesses.

Jour 1 :

Pour commencer cette première journée, direction la Grande scène pour Chance the Rapper, nouvelle révélation du hip hop américain, qui a fait la première partie d’Eminem la veille . Pendant, 45 min il communique sa bonne humeur à travers un flow impeccable. Suivent ensuite Savages et Belle et Sebastian, dans des styles opposés, les premières dans un rock sauvage et efficace, les autres dans un pop joyeuse qui fait mouche auprès des festivaliers. Mais les choses sérieuses commencent avec Tame Impala sur la Grande Scène. Les australiens font chavirer le public et nous emmènent vers des contrées lointaines à l’aide d’un rock psychédélique qui fait leur marque de fabrique. De « be above it » à « Elephant » , les titres phares de Lonerism sont tous joués avec justesse . Mais c’est surtout Franz Ferdinand la véritable attraction de la journée. Ils réponderont présents en assénant tous les tubes de leur répertoire (no you girls, take me out) ainsi que leurs nouvelles chansons (right action, love illumination) à un public déchainé. Alex Kapranos fait le show, joue avec le public ,conquis à sa cause, et mène avec véhémence son groupe pour lui faire atteindre des sommets . Après ce concert énergique, la relève du rap US Kendrick Lamar tire son épingle du jeu malgré quelques soucis techniques. Enfin !!!(chk chk chk) refusera de laisser nos chevilles tranquilles, mené par un chanteur en boxer et à la danse décomplexée .

Jour 2 :

Eugene Mcguinness, ancien guitariste de Miles Kane, ouvre les hostilités avec son rock anglais rétro. Les chansons s’enchainent bien et sont plutôt bonnes mais la ressemblance avec son ancien acolyte est frappante si bien que l’on a l’impression d’en voir une pâle copie. Tout le contraire de La Femme qui propose un concert original, à la fois simple et fou, le guitariste allant jusqu'à surfer sur le public au rythme de « Sur La Planche », ce qui ravit les festivaliers . Le rock californien quoique un peu mou de Black Rebel Motorcycle Club nous amènent sur la Grande Scène où la majorité des personnes présentes le sont pour Nine Inch Nails . Le show du groupe de Trent Reznor est parfaitement maitrisé et agrémenté d’écrans lumineux du meilleur effet sur toute la scène. Guitares saturées succèdent parfaitement à des phases électroniques plus calmes pour le plaisir des fans. Mais la tête d’affiche ce soir, c’est bel et bien Phoenix, qui accroche la foule dès « Entertainment », première chanson du set. Les titres de Wolfang Amadeus Phoenix (Liztomania, 1901, Lasso…) sont les mieux accueillis et les nouveaux de Bankrupt! (Trying to be cool, SOS in Bel Air….) s’enchainent à merveille avec les précédents . Le groupe s’autorise même un retour dans leurs premiers albums (méconnus) avec « Run Run Run » ou encore « Too Young ». Thomas Mars, à qui revient la mission de faire le spectacle, s’offre plusieurs bains de foule, attrapant un drapeau tricolore au passage et termine le concert en escaladant la régie à l’autre bout de la scène et s’engage dans un slam géant pour retrouver la scène et terminer ce magnifique concert en beauté .

Jour 3 :

Pour cette dernière journée, c’est à Temples, groupe britannique aux accents seventies, que revient la tâche d’ouvrir le bal . Malgré la pluie, les anglais réussissent leur concert à coups de mélodies accrocheuses et d’une section rythmique sans faille. À l’inverse, le concert de Poliça n’arrivera pas à décoller, faute d’une réelle harmonie dans la voix de la chanteuse. Les français de Wall of Death suivront avec un peu plus de réussite, suivis du rap de Mac Miller qui arrive à rassembler un public conséquent sur la scène de la Cascade. Les américains de Eels investissent ensuite la Grande scène, simplement vêtus d’un survêtement addidas . Ils commencent alors à jouer un rock sans prétention mais avec vitalité, ce qui plaît immédiatement à des festivaliers qui ne sont pas forcément venus pour eux . Le show de Skip the Use sera lui très vite oublié, tant leur musique est banale et la prestation scénique de leur chanteur (qui en fait des tonnes pour soulever la foule) est énervante . Mais cela risque de durer encore un petit moment car leur public s'est rassemblé en masse et à l’air d’apprécier. Tant pis, la suite des festivités s’annonce beaucoup plus réjouissante . Et le mot festivité correspond parfaitement à ce que va nous proposer Major Lazer . Car c’est une véritable fête à laquelle on assiste ce soir à Rock en Seine . Danseuse, mascotte du groupe sur scène, confettis, bulle dans laquelle rentre Diplo (créateur de Major Lazer) et s’amuse à rouler sur la foule… Plus évidemment tous les tubes de « Get Free » à « Watch Out For This » et en guest star, Stromae venu chanter « Papaoutai ». Voilà un concert auquel on s’amuse franchement et qui redonne le sourire. Enfin, Tricky conclut cette édition 2013 à merveille dans une ambiance sombre et captivante où il peut développer habilement son Trip-hop.

Au final, du bon et du moins se seront succédés sur le Domaine National de Saint-Cloud (comme dans tout festival) mais les bons étaient trop bons pour se laisser absorber par les déceptions.

La Femme, Nine Inch Nails, Phoenix, Tame Impala, Temples, Eels, Major Lazer & Stromae
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J
Trés intéressant ... J'attends les prochains écrits ....
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Y
Fier d'assister à la naissance de ce blog prometteur. En revanche, pour moi, Eels a de la "prétention", dans le bon sens du terme. Néanmoins, en live, ils ne réussissent pas à exprimer la complexité et la sensibilité de leur musique, préférant créer une distance avec le public par le biais de l'auto-dérision: d'où les survêtements, que j'apprécie tout particulièrement par ailleurs.
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P
Rien sur System ??
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B
Non, en fait j'ai préféré aller voir Major Lazer et Tricky, le métal c'est pas trop mon truc .

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